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L’étonnant suicide de l’épiscopat français

Lorsqu’on étudie une organisation, le moment où elle se crée et celui où elle se meurt sont intéressants car ils permettent de comprendre ces deux processus de création et de disparition de l’organisation. L’actualité nous fournit un exemple particulièrement intéressant, car nous assistons actuellement à ce qui semble être le lent et étonnant suicide de l’épiscopat français, lequel déploie des efforts remarquables pour que plus personne ne lui fasse confiance et ne l’écoute. En montrant ainsi une incapacité à diriger l’organisation dont ils forment la tête, les évêques français semblent organiser, lentement mais surement, les conditions de leur disparition. Au-delà de la foi ou de l’agnosticisme de chacun, il est intéressant d’observer comment cette organisation prépare elle-même sa disparition, sans que personne ne le lui ait demandé.

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Certes, l’épiscopat français ne s’est pas fait que des amis tout au long de son histoire, et certains ont vraisemblablement rêvé de le voir disparaitre. Ce qui étonne c’est que les évêques eux-mêmes se donnent tant de peine pour organiser leur disparition du paysage français. Si les critiques à leur encontre n’ont cessé tout au long de leur histoire, les récentes affaires de pédo-criminalité constituent le point de départ de ce suicide.

Ces affaires ne sont pas nouvelles puisque des faits similaires sont déjà évoqués dans des autobiographies d’anciens pensionnaires d’institutions religieuses. La différence entre les époques précédentes et la notre réside dans le fait que ces révélations d’ampleur ont eu lieu à la demande même des évêques, mais que, malgré ce choc initial, ils continuent d’agir comme s’il ne s’était rien passé et qu’aucun de leurs fidèles ne pouvait être perturbé par la dissonance entre ce qu’ils prêchent et ce qu’ils vivent.

Bouleverser la hiérarchie des normes

Pour comprendre ce suicide, il convient de remonter au rapport Sauvé et à son étonnante gestation. Le 20 novembre 2018, le président de la CEF (conférence des évêques de France) demandait à JM Sauvé dans une lettre de mission de constituer une commission pour :

  • faire la lumière sur les abus sexuels commis sur mineurs et personnes vulnérables au sens où le droit entend ce terme, depuis les années 1950 jusqu’à maintenant ;
  • étudier la manière dont ont été traitées ces affaires, en tenant compte du contexte des époques concernées ;
  • évaluer les mesures prises par la CEF comme par la CORREF depuis les années 2000 pour faire toutes les préconisations que vous penserez utiles ;

le rapport devant être remis publiquement dans un délai de 18 à 24 mois. Il le fut le 5 octobre 2021, les travaux dépassant ainsi le terme fixé.

Cette lettre de mission étonne par plusieurs points. S’il est généralement loué d’avoir fait appel à un extérieur (pour des raisons d’objectivité, en oubliant la question du lien que le chercheur noue avec son objet d’enquête) il est également loisible de se demander pourquoi, alors que l’enquête doit démarrer aux années 1950, l’épiscopat français a attendu presque 70 ans pour lancer une telle démarche, et pourquoi il n’a pas été capable de trouver en son sein des personnes incontestables pour enquêter sur ces faits. Après tout, l’épiscopat a l’habitude des visites pastorales, canoniques et apostoliques. Alors, pourquoi ne pas avoir suivi ce même schéma ?

Un autre oubli de taille apparait dans cette lettre de mission. Si elle demande la lumière sur les faits, leur traitement et les mesures prises depuis les années 2000, elle occulte complètement l’aspect organisationnel de ces faits : comment ont-ils pu avoir lieu si longtemps sans que personne ne réagisse ? Comment expliquer que l’organisation a été à ce point défaillante ? La commission ne s’est pas saisie de cette question, ce qui ne peut que laisser perplexe. Car si une organisation admet que de tels faits se commettent sans réagir, c’est qu’elle est dysfonctionnelle et qu’elle doit être réformée. A moins d’estimer que c’est un mode de fonctionnement normal.

Il est également étonnant que toute remise en cause du rapport voue, de facto, son auteur aux gémonies. Pourtant, tout rapport devrait pouvoir être soumis à la critique, chacun avançant alors ses arguments pour faire progresser la connaissance des faits. Or les réactions à ce rapport n’ont cessé d’être épidermiques. Si la Nef a estimé la critique argumentée, la Vie utilise des guillemets lorsqu’elle parle d’une relecture critique. L’atmosphère entourant la réception du rapport Sauvé a été tout sauf sereine, puisque des démissions en série auraient eu lieu au sein de cette académie catholique, et que l’auteur du rapport aurait fait part  à La Croix d’un « sentiment de tristesse » à la suite de ces critiques (selon Le Point) en expliquant au JDD qu’il avait le choix entre trois attitudes suite à la publication de ce rapport critique le 25/10/2021 : ne pas répondre, répondre par un haussement d’épaules en disant que tout ça est nul, ou m’engager dans une contradiction argumentée.

De tout ce qui vient d’être exposé ressort que le rapport Sauvé semble avoir atteint un niveau d’infaillibilité que même le pape ne pourrait atteindre puisque son infaillibilité ne s’exerce que lorsqu’il entend définir une doctrine révélée en matière de foi ou de mœurs, qu’il exprime ex cathedra. La conférence des évêques aurait vraisemblablement fait preuve de prudence et évité bien des polémiques si elle s’était inspirée des travaux de doctorat et avait nommé des rapporteurs (extérieurs à la commission) à ce travail. Peut-être que le président de la CEF n’aurait alors pas démissionné de l’académie catholique sans expliquer son geste, ce qui n’aurait pas entretenu les tensions.

Dans le cas d’espèce de ce suicide, nous remarquons qu’un marqueur important est le bouleversement de la hiérarchie des normes : aux textes sacrés et à leur interprétation forgée par le temps succède un rapport que nul ne peut contester.

L’indifférence aux signaux forts

Généralement, lorsqu’une organisation dysfonctionne, des experts expliquent que c’est parce qu’elle n’a pas assez prêté attention aux signaux faibles. Dans le cas de l’épiscopat français, au contraire d’une négligence des signaux faibles, nous remarquons une constante indifférence aux signaux forts.

La fin des années 90 a été riche en affaires étouffées qui auraient dû cependant faire réagir les évêques. Ainsi Mgr Pican, évêque de Bayeux et Lisieux fut-il convoqué par la justice car il n’avait pas dénoncé des faits pédo-criminels commis par un prêtre de son diocèse. Condamné à 3 mois de prison avec sursis en 2001, il n’en conserve pas moins sa charge épiscopale jusqu’en 2010. En 1997, un prêtre du diocèse de Dijon a été condamné par la justice pour des agressions sexuelles sur mineur. L’évêque a conservé sa charge jusqu’en 2004, et en 2020 ce même prêtre a été de nouveau condamné, à 5 ans de prison cette fois, de nouveau pour attouchements sexuels sur mineurs. En 2019, c’est au cardinal Barbarin d’être déféré devant le tribunal. S’il est relaxé en appel, rien ne semble bouger. Dénoncé devant la justice en 2016, il aura cependant fallu attendre 2 ans pour que le président de la CEF envoie à JM Sauvé la lettre de mission instituant la CIASE. Quant à Mgr Santier, les abus qu’il a commis à la fin des années 1990 ne l’ont pas empêché d’être nommé évêque (et d’accepter) dans 2 diocèses successifs. Depuis, d’autres victimes se sont fait connaitre alors que les véritables raisons de son départ ont été cachées au catholiques de France…

Outre la question de la pédo-criminalité, l’épiscopat français ne tient pas compte non plus des remarques qui lui sont adressées quant au silence qu’il entretient sur nombre de décisions. Ce fut le cas il y a quelque temps avec Mgr Aupetit qui se tint muet le plus longtemps possible quant aux décisions qu’il avait prises à propos de la direction de St Jean de Passy.

Nous remarquons ainsi deux cas symptomatiques dans lesquels l’épiscopat a négligé des signaux particulièrement forts qui suscitent la réprobation générale, sauf des mis en cause et de l’épiscopat qui fait comme s’il s’en accommodait et qu’il estimait que cela passerait.

Une communication catastrophique

Corolaire du bouleversement des normes et de l’indifférence aux signaux forts, le communication adoptée est tout simplement catastrophique. Alors que les écritures enseignent qu’à l’annonce d’un malheur, les destinataires du message se couvrent d’un sac et s’asseyent sur la cendre (Jonas 3, 5-9) en signe de pénitence, la communication adoptée n’a pas été à la hauteur du problème évoqué.

Ce fut d’abord Mgr Moulins-Beaufort qui est tombé dans le piège du secret de la confession lors d’un entretien télévisé après la remise du rapport de la CIASE. Et pourtant, des conseillers en communication existent. Mais le président de la CEF tel un taureau de corrida a foncé sur la muleta du matador. Il semble que si le taureau se laisse trop souvent prendre ainsi, l’issue est dans la plupart des cas fatale…

S’il y a eu ensuite, lors de l’assemblée plénière des évêques à Lourdes en 2021, reconnaissance du caractère institutionnel des actes commis, aucune piste d’amendement n’y a été évoquée. Comment croire alors qu’il existe une volonté de faire cesser ces abus ? De même à l’occasion du temps mémoriel, il y a eu l’expression d’un regret des fautes commises (trop connues pour les nier), mais aucune résolution à améliorer le fonctionnement institutionnel pour éviter les rechutes. Ces absences sont d’autant plus gênantes qu’elles contreviennent au ferme propos qui est une des conditions de la réception de l’absolution.

Depuis ces communications des 5 et 6 novembre 2021, plus rien. Enfin, sur le sujet. Car pour le reste, la CEF annonce son soutien à l’Ukraine, se demande si le nationalisme n’est pas dangereux, évoque le second tour de l’élection présidentielle, le décès de la reine d’Angleterre, parle de l’euthanasie. Rien donc. Sauf que, contraint et forcé, la CEF doit bien se prononcer sur l’affaire concernant Mgr Santier. Encore une fois, cette communication est catastrophique. “La révélation dans la presse de faits graves mettant en cause Mgr Michel Santier est un choc pour de nombreux fidèles” ce qui laisse penser que les évêques étaient au courant mais ne disaient rien (un an après le “petit garçon…”). “Il ne peut y avoir d’impunité dans l’Église, quelle que soit la fonction de la personne mise en cause.” en fait si, il y en a puisque Mgr Santier a été nommé évêque. Et, cerise sur le gâteau, “J’entends aussi la demande d’une plus grande clarté sur ces procédures canoniques et les mesures qui peuvent en découler. Nous sommes là face à une tension entre les exigences du droit canonique, son usage, ses interprétations qui peuvent varier d’un expert à l’autre, les pratiques de la justice de notre pays, le respect des personnes et l’exigence de transparence que portent beaucoup de fidèles. Nous devons réfléchir à des changements dans nos procédures, dans notre façon de les mener comme d’en communiquer les résultats.”. Non, mille fois non, il est impossible de se réfugier derrière le droit quand on se veut représentant d’une institution experte en humanité, car on sait bien qu’entre la justice et ma mère, je choisis ma mère.

Et lorsque l’affaire sort, un évêque émérite estime que la faire connaitre revient à fouiller dans les poubelles ! Tout en admettant une semaine après qu’on ne peut conforter quelqu’un dans son péché. Mais où est la cohérence ? Et n’oublions pas non plus la désastreuse campagne de communication du diocèse de Tours qui avait pour slogan “laissez-vous toucher.” Oui, une telle déconnexion des sujets graves du moment, cela ne s’invente pas…

Le repli sur soi

Accompagnant cette indifférence aux signaux forts et la communication catastrophique, le repli sur soi s’organise de plus en plus. Toute voix critique est rappelée à l’ordre ou écartée. A ce sujet, sait-on pourquoi la responsable de la communication de la CEF a quitté son poste après Lourdes 2021 deux mois après avoir pris ses fonctions ?

En outre, les voix de ceux qui ne sont pas membres du sommet hiérarchique sont négligées, ce qui les oblige à se structurer pour se faire entendre, alors que c’est un des rôles de l’évêque d’être à l’écoute. Ainsi s’est bâti le collectif agir pour notre église et certains incitent à sortir les poubelles.

Ce repli sur soi s’accompagne d’un certain mépris des baptisés. Il est ainsi commun de ne pas recevoir de réponses aux courriels et twitts envoyés à des membres du clergé, quand bien même ces messages sont respectueux. Mépris également lorsque de nouvelles traductions sont diffusées afin d’être plus exactes dans la proclamation de la foi et la conformité à la langue française. Parce qu’avant les traductions ne l’étaient pas ? On apprend également qu’une nouvelle traduction était nécessaire car comme toute langue évolue avec le temps, il apparaissait nécessaire de retoucher la traduction réalisée en 1970. Il est en effet certain qu’en 1970 la traduction française de Orate, fratres, ut meum ac vestrum sacrificium acceptabile fiat apud Deum Patrem omnipotentem était prions ensemble au moment d’offrir le sacrifice de toute l’Eglise, et qu’en 2020 les traducteurs se sont rendus compte que Priez, frères et sœurs : Que mon sacrifice, qui est aussi le vôtre, soit agréable à Dieu le Père tout-puissant collait mieux au français tel qu’on le parle.

Ce repli sur soi est d’autant plus incompréhensible qu’il ne fait qu’entretenir les suspicions en se demandant si tous ne sont pas coupables d’abus ou de non dénonciation d’abus.

Questions managériales

Il peut être étonnant de parler de management à propos des évêques de France, mais les questions soulevées sont liées à celles traitées par le management. Nous pouvons effectivement nous demander s’il n’y a pas eu, pendant toutes ces années, une normalisation de la déviance (mais tolérée uniquement pour le sommet hiérarchique) qui a, de facto, aveuglé les décideurs qui l’estimaient normale.

Nous pouvons également nous demander si la CEF n’a pas mis en place une vaste hypocrisie organisationnelle qui a non seulement été découverte, mais vient aussi d’être révélée publiquement. Dans un tel cas de figure, Nils Brunsson nous explique que l’organisation doit rapidement trouver une nouvelle hypocrisie organisationnelle pour survivre, car dans le cas contraire, elle se retrouve en grand danger. Remarquons que c’est ce qui se passe pour la CEF. Après avoir condamné les actes pédo-criminels et mis en œuvre une partie des recommandations de la CIASE dont la n° 15 qui ressemble à la mise en place d’un numéro vert, la révélation des abus commis par Mgr Santier fait voler en éclats toutes les résolutions prises à Lourdes en 2021. Notons d’ailleurs que les résolutions étaient davantage implicites qu’explicites et que la CEF ne semblait pas suivre l’avancée de la mise en œuvre des recommandations de la CIASE. Tout cela en enjoignant les fidèles à l’obéissance et au silence respectueux.

Tous ces constats de bouleversement de la hiérarchie des normes, de l’indifférence aux signaux forts, de la communication catastrophique et du repli sur soi nous amènent à nous poser la question de la légitimité des membres de cette organisation. Si l’on en croit Eraly, est légitime celui qui dispose du savoir du groupe, accepte les devoirs de sa charge, respecte le vouloir du groupe qu’il dirige et exerce le pouvoir. On peut penser que les évêques disposent du savoir du groupe, ne serait-ce que parce qu’ils ont longuement étudié les écritures. Le respect du vouloir du groupe nécessite un examen à deux niveaux. Soit il concerne le vouloir du seul clergé, et cela peut passer, soit il concerne le vouloir de l’ensemble des fidèles et là, au vu du mécontentement actuel, le compte n’y est pas. De plus en plus de fidèles constatent que la stricte application de la discipline ne concerne que les laïcs, les clercs bénéficiant de multiples dérogations. Howard Becker rappelle à ce propos dans Outsiders que lorsqu’une règle n’est pas appliquée, c’est que cette non application profite tant aux délinquants qu’à ceux qui devraient la faire appliquer. Enfin, les évêques acceptent-ils les devoirs de leur charge et exercent-ils le pouvoir ? Jacques Chirac avait coutume de dire qu’un chef était fait pour cheffer. Nous ne pouvons que constater une certaine démission des évêques qui, en ne faisant pas respecter la règle au sein de leur confrérie n’exercent ainsi pas leur pouvoir disciplinaire. Alors, s’ils s’estiment encore légitimes car ils s’inscrivent dans la succession apostolique, ils risquent de ne plus être considérés comme tels par les baptisés dont ils se veulent les pasteurs.

Que faire ?

Si la CEF ne souhaite finalement pas se suicider, il lui est encore possible de faire marche arrière. Pour cela, les pistes envisageables sont de lancer une opération vérité et de sortir les poubelles qui empestent depuis si longtemps. Identifier clairement les déviances institutionnalisées, ou ce qui est appelé les structures du péché, apprendre à déceler leur apparition et prévenir leur développement. Définir précisément les rôles et fonctions de chacun, laïc, prêtre, moine et moniale, évêque, ce qui permettra d’éviter qu’on ne prenne un prêtre ou un évêque pour un surhomme. Point n’est besoin de surhomme dans l’épiscopat comme dans toute organisation, mais des hommes sûrs, c’est certain. Enfin, pourquoi ne pas penser à instituer un fou du roi comme il est expliqué dans ce billet : Non pas un bouffon chargé de faire rire, mais une personne qui a l’autorisation de tout dire au dirigeant, à tout moment, y compris les choses désagréables. L’intérêt de ce fou du roi est qu’il ne peut être, par nature, instrumentalisé, à l’inverse d’un comité ou d’une direction de l’éthique qui n’empêche pas les dérives de se produire.

A ne rien faire, le risque principal de ce suicide est de voir apparaitre une grande démission au sein de l’Eglise de France, à savoir que de plus en plus de laïcs la quittent et boudent ses appels aux dons. L’Eglise sera alors confrontée à la même question que les entreprises : comment garder ses salariés/baptisés ? Les raisons diffèreront, c’est vraisemblable, mais l’effet sera le même. D’autant que l’Eglise catholique allemande a déjà été confrontée à ce phénomène il y a une dizaine d’années.

Conclusion

La CEF nous a donné l’occasion d’identifier quatre indicateurs de ce qui peut être appelé suicide organisationnel : le bouleversement de la hiérarchie des normes que l’on peut également qualifier de subversion de ses valeurs, l’indifférence aux signaux forts, une communication catastrophique et le repli sur soi. Ces indicateurs reflètent tous la volonté délibérée de l’organisation de disparaitre, alors qu’elle dispose pourtant des moyens de sortir de cette spirale mortelle.

Une étude plus exhaustive de cas de suicides organisationnels, complet comme pourrait l’être le cas de Kodak, et partiel comme ce pourrait avoir été le cas d’Alstom qui a vendu sa branche énergie à General Electric ou celui des deux grands partis politiques français PS et UMP, permettrait de vérifier la pertinence des hypothèses posées à l’occasion de ce billet.

Bien loin des exigences prônées par l’évangile (la vérité vous rendra libre), la CEF nous donne le spectacle d’une organisation qui organise sa disparition sans sembler le moins du monde émue par le sort qui l’attend. Quelle richesse pour l’observateur mais quelle tristesse pour les fidèles !

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