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ConseilsThèse

Les qualités nécessaires au parcours doctoral

Après avoir détaillé la soutenance de la thèse, ses documents, et ce à quoi elle ressemble, voyons maintenant quelques qualités qu’il faudra mettre en œuvre tout au long de ce parcours.

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1 La curiosité tout d’abord. On ne peut se lancer dans une telle quête sans être curieux, sans se demander ce qui a déjà été écrit sur le thème que l’on veut aborder, par qui, et, par conséquent, où se trouvent les “interstices” de la science. Quels sont les domaines peu ou pas explorés ? Quels prolongements peuvent être apportés aux travaux déjà menés ? Ces questions permettront d’orienter les recherches à entreprendre. Ne pas oublier qu’une thèse atteint son objectif si son auteur développe les connaissances scientifiques. Être curieux aussi à propos des logiciels qui seront d’une grande aide aux travaux voire à la rédaction (le grand classique étant zotero pour la bibliographie). Le Libellio tient une rubrique du geek qui peut donner d’utiles idées.

2 L’endurance, car le chemin est long. La thèse ressemble à une course au large pendant toute la durée de laquelle il faudra tenir, sans savoir (par définition des courses au large) combien de temps elle durera.

3 La persévérance, car la succession d’embûches peut lasser. Et les restitutions catastrophiques devant les membres du labo peuvent laisser une impression… contrastée. En outre, laisser de côté ses travaux pendant un certain a un coût qu’il faudra payer au moment d’y retourner : ce n’est pas facile, et tout ce qu’on a appris ne revient pas immédiatement en mémoire. La solution serait alors de ne jamais relâcher son effort…

4 Prudence dès le début de la rédaction en n’oubliant pas de sourcer les schémas, citations, etc. glanés un peu partout (récupérer le nom de l’auteur, le titre de l’œuvre, la page, etc.) afin de ne pas se demander, lors des relectures finales, d’où peut bien sortir cette référence. Tout devant être sourcé dans le document final, un “oubli” ou une source non à propos sera remarquée par les rapporteurs.

5 L’écoute, indispensable. Écouter son directeur de thèse et la commission de suivi annuelle. Ils ne parlent pas pour le plaisir de faire des phrases (à l’inverse des marins des tontons flingueurs) leurs conseils sont donc utiles.

6 Des qualités de rédaction. Le pavé de 520 pages que doivent lire les rapporteurs et membres du jury peut être une épreuve (pour eux) s’il n’est pas plaisant à lire. Il aura déjà été une épreuve pour le rédacteur (parfois), il est inutile d’ajouter de la souffrance à la souffrance. Le nombre de pages dépendant du directeur de thèse, se rapporter à la qualité n° 5 : quand la commande est de 2 parties (facile) de 4 chapitres chacune (facile) de 50 pages chacun (ah… moins facile) il va falloir tenir en haleine son lecteur jusqu’au bout… Ces qualités de rédaction s’accompagnant d’un certain conformisme dans la présentation du document, et comme l’humour est proscrit, la seule liberté restante est dans le choix des titres : on peut se faire plaisir, alors, n’hésitons pas !

Et comme, ne nous leurrons pas, l’accumulation des épreuves peut laisser dans cet état :

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alors pour vous remonter le moral, n’hésitez pas à lancer de temps en temps cette vidéo :

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